Le courage d'une mère
Hier après-midi, je me suis mise à ranger mon appartement, en prévision du retour de mon DV après sa semaine chez son père.
J'étais maternellement en train de refaire son lit avec des draps propres quand j'ai vu un truc noir sur le matelas. Je l'ai regardé une seconde supplémentaire histoire de voir si ça bougeait. Et ça a bougé ! Un sursaut électrique m'a parcouru le corps quand j'ai compris qu'il s'agissait ... D'UNE ARAIGNEE !!!
Pour ceux et celles qui ne le sauraient pas encore, je suis arachnophobe. J'ai tellement peur de ces bestioles que je n'arrive plus à ouvrir les fenêtres de la cuisine et de la chambre de mon DV de peur qu'il y en ait une qui me saute dessus (les fenêtres donnent sur un bois = beaucoup de bêtes). L'autre jour, j'en ai tué une en hurlant à la mort comme ceci :
J'ai laissé le cadavre pendant plusieurs jours en attendant que Mister B. vienne à la maison et le jette à la poubelle.
Revenons à nos moutons ...
En réalisant qu'il s'agissait d'une de ces horribles bêtes, ce n'est pas ma trouille qui m'a fait réagir, mais mon instinct maternel. J'ai crié "Tu feras pas d'mal à mon fils !!!". J'ai pris le rouleau de PQ qui se trouvait sur le meuble d'à côté - ça sert toujours en cas de nez qui coule dans la nuit - et ai écrasé la chose entre deux feuilles, sous mes doigts. J'ai ensuite jeté le papier dans les toilettes en faisant une dernière prière "Désolée, mais fallait pas te trouver là".
Comme quoi l'instinct maternel permet de se surpasser. Bon, en même temps, l'araignée était pas plus grosse qu'une tête d'épingle ...
Le prochain challenge, c'est d'arriver à dégommer les pigeons qui se permettent de roucouler sous ma fenêtre le matin pendant que j'essaie de faire une grasse mat'. Ce qui est bien, c'est que j'ai pas peur des pigeons.